Historique

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Beaupré, ce qu'on en disait hier rejoint la réalité d'aujourd'hui.

« C'est de toutes les paroisses de la région celle qui actuellement fait montre du plus grand dynamisme »

C'est en ces termes que s'exprimait l'abbé François Routhier, en janvier 1964, dans son étude sur le comté de Montmorency. « Beaupré c'est la ville de la région et on n'y retrouve presque pas la mentalité de la Côte-de-Beaupré », ajoutait-il. Ces paroles s'expliquent facilement quand on sait dans quelles circonstances Beaupré a vu le jour. C'est probablement le petit train de Sainte-Anne qui est à l'origine de la fondation de Beaupré. Son entrée en service, vers 1890, permet d'améliorer sensiblement les communications entre les villages de la Côte et la ville de Québec.

Cette amélioration des communications a certes été un facteur déterminant dans l'établissement d'une usine de pâte chimique et de papier journal à Beaupré. Pour les nombreux emplois offerts, tant à l'usine qu'en forêt, il faudra avoir recours à la main-d'oeuvre locale, mais aussi aux ouvriers spécialisés de l'extérieur. Cet afflux de population amènera la création d'un village nouveau. Dès 1931, la population s'élève déjà à 1 233 habitants. Dix ans plus tard, en 1941, on dénombre 1 501 personnes. C'est en 1945 que s'ouvre la distillerie. Cette nouvelle usine donnera de nouvelles possibilités d'emplois et la population va s'accroître graduellement et atteindra son sommet en 1978 avec une population de 3 000 âmes.
Textes tirés du livre, « Histoire de Beaupré »
Comité des fêtes du 50e anniversaire de la Ville de Beaupré,
Elphège Renaud, président

La dénomination de Beaupré a été choisie en 1928. Précédemment, la municipalité portait le nom de la paroisse primitive : Notre-Dame-du-Rosaire. C'est en 1962 que Beaupré a pris le statut de ville.

L'origine de ce nom pourrait s'expliquer par le fait que le territoire compte nombre de terres fertiles peuplées dès le début de la colonie. On raconte qu'au XVIIe siècle, des marins bretons débarqués en ces lieux après une terrible tempête se seraient écriés, à la vue de la belle prairie de la côte : « Oh! Le beau pré » et auraient élevé une chapelle en l'honneur de Sainte-Anne. Beaupré provient du détachement de deux des plus anciennes paroisses du Québec : Sainte-Anne-de-Beaupré et Saint-Joachim.

Surplombée par le prestigieux mont Sainte-Anne et son centre de ski internationalement reconnu, et agréablement située le long du fleuve Saint-Laurent, la ville est traversée par la rivière Sainte-Anne-du-Nord.